12 oct. 2010

Les Gibis, part 3.


Aujourd'hui chez LUSH, je me suis occupée d'une dame qui a essayé de me faire croire avec une contenance et un sérieux non répertorié au Guiness World Record du snobisme même chez les têtes couronnées (ou pas - c.f. Victoria Beckham) de mon nouveau pays d'adoption, avec un soupçon de dédain que j'aurais presque pu croire français, et avec ce regard presque compatissant qu'on jette à la caissière, que :

elle ne supportait pas les odeurs bizarres ou quoi que ce soit d'excentrique d'ailleurs, et qu'elle trouvait que la discrétion était la qualité principale d'une femme, et qu'il n'y a pas pire mauvais goût que de se faire remarquer par un parfum. (oui parfois les gens sont assez bavards chez LUSH), et ce malgré :

un manteau violet-rose flashy, avec des fleurs de différents verts dessus, une maxi écharpe qui tombait presque par terre, des cheveux bleus sur les pointes, et des effluves d'encens que je pouvais sentir même dans la pièce à côté.

J'ai rit très fort bien sûr, vous pensez bien, et puis à sa réaction j'ai compris qu'elle était entièrement, exclusivement et pas le moins du monde pour-de-rire-ment sincère.

...


Du coup j'ai eu peur, et je suis allée me planquer derrière un collègue.


 (Mais elle a quand même acheté un parfum)


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