La déception.

Après le boulot, "Let's go to Nando's !" avec quelques collègues (Nando's est une chaîne de restos où en gros on mange du poulet épicé) (et y'en a un juste à côté de Covent Garden).
Comme moi pas de sous, ai commandé juste des frites, avec du Peri-Peri salt (=sel + mélanges d'épices).
J'ai donc eu du sel au frites. Dégueu. J'ai rajouté tout ce que je pouvais de sauces pour rendre ça meilleur, mais non.
Super.
Donc je me suis consolée avec un verre de rouge medium = 35cl. Na.

La Forêt.

La semaine dernière, promenade de trois heures dans le parc le plus merveilleux de la ville... Hampstead Heath.

La campagne en pleine ville... magique. Chemins goudronnés ou sentiers plus sauvages.

Les arbres sont vieux et magnifiques.

Des milliards d'écureuils.
Des bassins où on peut se baigner l'été.
Des bancs gravés de belles histoires.
Le doux son des avions comme tapisserie sonore...et oui, c'est quand même en plein cœur de la plus grande ville d'Europe !

Et puis le Holly Shit What the Fuck !!! : des collines qui surplombent toute la cité (ça rend rien en photo, mais quand vous viendrez vous verrez).

 

 
Mais quand même, quand on habite à Nantes, faut deux heures de route pour aller randonner à Brocéliande ; ici, c'est le même esprit, même pas une demi-heure de métro !

L'envie.

Passage à Oxford Street = Passage à Top Shop...
Top Shop Oxford Circus = Top shop + 9 autres magasins DANS Top Shop... Immense.

Détour obligatoire par les accessoires...
Magnifique sac en cuir repéré (avec plumes de paon en impression !),
 

mais mon portefeuille m'a fort à propos suggéré qu'il était sensiblement au dessus de mes moyens... mais dans tous les cas, totalement digne de ma considération distinguée.

Puis amour total et irréversible pour chaussures... Fan de Vivienne Westwood je suis, bien sûr ; et ces Complete Madness chaussures me rappellent fortement les excentricités de l'autre Reine d'Angleterre. 

 

Rouge passé, tirant sur le brique, boucles travaillées, allure rock indéniable et talons de 12 mit plateformes de 4... Love at first sight.
J'ai, je suis fière de le dire, résisté à la tentation (simplement parce que je ne les ai pas essayées, sinon je pense que), et ai simplement pris cette photo pour vous faire partager l'intense attraction que suscite chez moi la vision de ces merveilles.

Dieu me tripote, vraiment, le mode shopping est potentiellement activable à tout moment, mais je me mets à rude épreuve et tente toujours de tuer la pulsion et d'attendre deux semaines avant tout achat (= de cher, bien sûr...j'évite d'attendre deux semaines avant d'acheter du pain de mie).

Anywé, j'espère qu'elles m'attendront si je décide qu'elles sont dignes d'honorer mes pieds lors de mes folles soirées londoniennes !

L'été indien.

Fin du mois d'Octobre, et pourtant je cuis littéralement sous le soleil...
Et oui, allongée confortablement dans mon lit, le soleil vient m'offrir ses derniers rayons avant le vent froid de l'hiver...
Farniente d'automne.

Ma chambre avec soleil sur oreiller...

Le Réveil, Secondo.

Ce matin ce n'est pas un écureuil qui est gentiment venu me libérer des bras de Morphée, mais cette charmante félidé, grelot autour du coup, qui a manifesté avec moult grattages de griffes sur fenêtre qu'elle avait très envie de me faire un gros câlin.
Ce qu'elle fit, après inspection complète de ma chambre.
Trop mignonne.
Enfin une nouvelle copine !

Les Housemates, épisode 4.

Ed est rentré, Américain, 40's, très fun, comme Richard il connait tous les bons tuyaux, et il a une chemise Wall-e...

Eliza est trop cool, elle rote tout le temps, alors ça me rappelle un peu mes amis Français !

L'Arnaque.

Suis allée m'acheté une montre chez Swatch, juste avant un rendez vous.
Encore 20 minutes me dit ma nouvelle montre.
Métro, marcher, tranquillement.
Arrivée devant pendule : choc.
On m'a vendu une mondre qui avait un quart d'heure de retard. Et alors que je l'avais acheté pour ne pas être en retard, elle m'a fait louper mon rendez-vous.
Remboursée !

Le Passage.

Découvert non loin de Covent Garden, un passage au détour d'une mini ruelle, avec plein d'immeubles de toutes les couleurs, avec des dessins et une ambiance Happy Hippy ! Photo de rigueur, pour les couleurs...
(Mais le truc drôle, cest que ça fait eux jours que j'essaye de retrouver cette ruelle sans succès!)(ça devait être une rue mirage, ou une allée pour sorciers...)

(edit Juin 2011 : Il s'agit en fait de Neal's Yard, place bien répertoriée désormais, avec un coiffeur bien qui fait 13£ la coupe !)

Le Babylone.

Vendredi soir, 22h.
Arrivée au Popstarz, fameux club gay de Soho, à deux pas d'Holborn.
Surprise, le Gin Tonic à 4£ seulement.
Vendredi soir, 23h.
Toujours au Popstarz ; une folasse qui a (sans doute volontairement) oublié de mettre son pantalon, met le feu au dancefloor (du moins pense-t'il) avec des mouvements savamment répétés de MadoGa RihaSpears.
Vendredi soir, 23h10.
Moi-même met le feu au dancefloor, avec pantalon, et mouvements savamment inspirés de MadoGa RihaSpears, mais exécutés avec un soupçon de touche perso absolument irrésistible (surtout après les multiples Vodka-Cranberry de l'assistance).
Vendredi soir, minuit moins 5.
Un grand black immense pète un câble ultra violent contre un collègue de moi même pour cause de touchage de bras en signe d'appréciation visuelle (et sûrement de pensées à caractère sexuel). L'individu irrité n'a sans doute pas perçu les ondes Sensibles du lieu, pourtant flagrantes à l'exclamation globale consécutive aux premières notes de Baby One More Time d'une certaine BS 5 minutes avant l'altercation.
Samedi matin, minuit 5.
Patron de moi-même en total lâcher-prise de sa personne tente de déshabiller un clair inconnu par arrachage de chemise lors de danse collé-serré à fort potentiel sexo-mimétique sur un refrain hautement bégayé "Popopopo popo poker face".
Samedi matin, 1h.
Individu non répertorié à l'inventaire collègues se plante devant moi-même en fière arboration de torse dévêtu, avec sans doute attente d'exclamation d'émerveillement suivi de viol sauvage sur le dancefloor. Ce qui -ai-je besoin de préciser- n'arriva pas.
Samedi matin, 1h34.
Veste écharpe écouteurs Oyster, quête du bus au terminus Maison-Dodo. Froid, et les lentilles collent à mes yeux embués.
Samedi matin, 2h20.
La lumière s'éteint sur une peau à peine démaquillée de la moiteur de la soirée. Je m'endors assurée que ma place est pour une fois bien celle où je me trouve. Samedi matin, 2h23.
Good night, sleep tight.

Les Chaises Longues.

Une nouvelle photo de juillet dernier. Prise à Hyde Park, juste devant la Serpentine. Ce sont des chaises comme on en trouve dans les Royal Parks du centre quand il fait beau. Et c'est juste merveilleux de laisser passer le temps, au soleil, bien installée, un livre sous les yeux ou des écureuils à regarder... L'été me manque déjà...

Le Réveil, Primo.

Voici mon réveil du jour, alors qu'il tentait de s'échapper pour que je ne le vois pas...

Le Poshisme.

Une soirée, deux vernissages HIP (alors oui parce que en fait, on dit HYPE mais ça s'écrit HIP).

Vernissages hypes signifient aussi un facteur non négligeable dans l'accroissement de la sociabilité, à savoir "FREE BOOZE" (= Alcool gratos = cuite au champagne (dans ce cas précis)).*
Les expos étaient quand même, aussi, il faut bien le dire, assez géniales en elles-mêmes (oui, sans champagne ça veut dire). La première, une expo du travail de Louise Bourgeois, avec notamment une espèce d'araignée assez monumentale toute en bronze (on peut se promener entre ses pattes), estimée à environ 800000£ (en gros un million d'€)(ça fait cher la patte...) selon un expert Autrichien avec qui j'ai passé une partie de la soirée (connaissance de Kate, une de mes nombreux housemates).
Assez impressionnant. (= "pretty impressive", ma nouvelle expression préférée que je dis tout le temps)

Le second vernissage -parce que faut pas déconner, soit on est Posh soit on l'est pas, et faire qu'un vernissage dans la soirée, PLEASE, c'est pour les pauvres ou les provinciaux-, anywé, le second, j'ai mis un post sur Facebook déjà, parce que c'était ENORME :
C'était au White Cube, une des galeries les plus influentes du monde, et c'était pour un film de 24h, diffusé en continu jusqu'à mi-novembre : synchro avec le temps réel, c'est un montage d'à peu près un milliard de films qui montrent ou disent l'heure qu'il est, et ça de minuit à minuit... HALLUCINANT.
Impossible de décrocher du film quand on est devant, surtout avec les canapés super confortables...
Puis pour boucler la soirée, un petit Green Curry dans un resto Vietnamien, et une pinte de blanche+tranche dans un bar gay techno lounge, toujours avec des experts d'art de toute l'Europe...

La Classe, La Frime.

Les Petites Joies, II.

Mon nouveau temple au Dieu de l'économie s'appelle Primark.
J'avais déjà un gros faible mais là c'est confirmé.
Amour intense pour mon nouveau peignoir en pilou Violet, mon nouveau bracelet bling bling Serpent à dents (petite erreur de design...), mon col-écharpe chair, et mes magnifiques gants en cuir troués bleu magique.
Avec une petite photo en arboration de tout à la fois :

Les Housemates, épisode 3.

Kate et Sam sont ensemble (ohlala!).
Eliza s'appelle en fait Louise.
Sarah est rentrée de Brighton.
Sonja n'a pas fait la vaisselle alors elle s'est fait engueulé très fort par Richard.
Ed n'est toujours pas rentré des States.
Pas vu Ryder depuis jeudi dernier.
Et moi je suis contente qu'ils soient pour la plupart à la maison, parce que c'était vraiment vide les premiers jours !
Kate m'a invitée à un Art Show ce soir, genre un immense vernissage où tout le gratin Artistes Londoniens serra (et sûrement aussi des petits gratins à manger)(no métaphore)... So coooool !!!
Ma seule angoisse : comment on s'habille pour ce genre d'événement ?
Genre Fashion + détail Casual ?
Genre Going-Out ?
Genre "jeu souis fwançaise jeu vaiiis acheuter la bagueeette" ?
Ou genre Vestale-si-yen-a-un-qu'a-besoin-d'une-muse-I-AM-AVAILABLE ?

Les Mitigeurs, première.

Voici un mitigeur anglais :
avec ce truc, je suis sensée pouvoir régler le débit et la température de l'eau. Je dis bien sensée, parce que jusqu'à présent, à chaque fois que j'ai eu l'impression de comprendre (alors si je tourne ce truc dans ce sens là, et celui ci dans l'autre, je vais forcément avoir de l'eau chau...AAAAAAhhhhHHH!!!...froide) ça s'est pas passé comme j'avais prévu.
Celui-ci était l'ancien de la salle de bain du haut (vous vous souvenez, fuite d'eau, tout ça)(impression de cascade tropicale à côté de ma chambre pendant quelques jours)(lovely) ; c'était vraiment un dinosaure.
Mais le nouveau et celui de la salle d'eau du bas ne sont pas franchement plus simples d'utilisation...
Je ne comprends donc pas l'expression "douche écossaise". Pour l'instant, c'est plutôt mes douches anglaises du quotidien...

Le Déni.

"Oh regarde ! on dirait des couilles de mammouth !"
En parlant des boules pétillantes pour le bain.

Et là, tu essayes très très très fort de masquer ton accent français pour ne surtout pas avoir à parler avec ces rustres personnages...
"Me ? French ? Oh no, sorry..."

Les Gibis, part 3.

Aujourd'hui chez LUSH, je me suis occupée d'une dame qui a essayé de me faire croire avec une contenance et un sérieux non répertorié au Guiness World Record du snobisme même chez les têtes couronnées (ou pas - c.f. Victoria Beckham) de mon nouveau pays d'adoption, avec un soupçon de dédain que j'aurais presque pu croire français, et avec ce regard presque compatissant qu'on jette à la caissière, que :

elle ne supportait pas les odeurs bizarres ou quoi que ce soit d'excentrique d'ailleurs, et qu'elle trouvait que la discrétion était la qualité principale d'une femme, et qu'il n'y a pas pire mauvais goût que de se faire remarquer par un parfum. (oui parfois les gens sont assez bavards chez LUSH), et ce malgré :

un manteau violet-rose flashy, avec des fleurs de différents verts dessus, une maxi écharpe qui tombait presque par terre, des cheveux bleus sur les pointes, et des effluves d'encens que je pouvais sentir même dans la pièce à côté.

J'ai rit très fort bien sûr, vous pensez bien, et puis à sa réaction j'ai compris qu'elle était entièrement, exclusivement et pas le moins du monde pour-de-rire-ment sincère.

...


Du coup j'ai eu peur, et je suis allée me planquer derrière un collègue.


 (Mais elle a quand même acheté un parfum)

La Pomme.

Aujourd'hui j'ai mangé une pomme.

Et bah believe it or not : elle avait goût de pomme.

That's amaaazing !

Le OMGWTF.

OH MY GOD WHAT THE FUCK ????!!!!!!!!

Sont les mots qui sont restés dans ma tête mais que j'ai dû penser tellement fort que ça l'a fait fuir :
Ce soir, en rentrant du boulot, je croise, dans la rue, non pas un chat, non pas un chien, non pas une grand-mère, mais :

a fucking FOX !

Alors oui il faisait nuit, mais la rue était quand même suffisamment éclairée pour que je puisse voir précisément que ce truc était bel et bien un renard, en pleine ville, à 21h...

...Au prochain épisode, je vous raconterai où j'ai rencontré un cachalot !

L'autre blague.

Je mets à dorer mes petits oignons et mes petites échalotes, achetés pas cher avec bonheur ce matin, et émincés avec amour.
Je prépare tous mes ingrédients pour faire un bon risotto, miam miam je vais me régaler demain midi à ma pause, oh et puis si je mettais de la muscade, ah ouais pas mal, bah tiens je vais rajouter aussi un peu de...
Plus rien. Coupure d'électricité. 10 minutes après la tombée de la nuit.
Merveilleux.
Forcément, j'étais toute seule dans la maison, et forcément, le tableau électrique était tout a fait visible et facile d'accès...
Joie.
Mais bon, apparemment c'était une coupure pour plusieurs maisons, donc le courant est revenu de lui même une heure et demie plus tard.
Et bien mesdames messieurs, j'ai réussi à cuisiner mon foutu risotto dans ces conditions extrêmes !
Je pense être fin prête pour koh-lanta.

La Blague.

J'habite juste à côté du Saint Ann's Hospital.
Super, me suis-je dit : si je me coupe un doigt je serai soignée direct !
...
Saint Ann's Hospital est l'un des plus grands Mental Hospitals (= hôpital psychiatrique) de Londres...
So funny.

Les Coups de Coeur, Tome I.

Une Vieille photo, de Juillet dernier.
Mon parc préféré à Londres (jusqu'à ce jour)(mais y'en a à peu près 378 965 à voir encore...) : St. James Park.
C'est le parc des écureuils et des fleurs, juste avant d'arriver à Buckingham Palace et Hyde Park.

Les Gibis, part 2.

Ai croisé, hier dans le bus, un énergumène totalement fascinant.
Certaines mauvaises langues qui auraient été à mes côtés eussent pu dire qu'il s'agissait de moi dans 30 ans (oui, encore plus que la Dame au Chapeau).
Cette créature grande britonne, non référencée au répertoire du Chic et de la Classe Universelle de Vogue (non, même pas chez Vivienne Westwood...), est entrée dans le bus juste devant ma personne :
Dans l'habillement tout était noir et sobre, un legging, une robe aux genoux ceinturée un peu au dessus de la taille, et une veste bien coupée (ça vous rappelle quelqu'un ?!).
Accessoires : sac classique noir, et grandes lunettes de soleil.
Affront à la discrétion : cheveux mi-longs crantés entre le fuchsia 80's et le saumon fumé. (je marque une pause pour laisser le temps de visualiser et de digérer l'information). + ongles des orteils vernis de couleurs fluo : Jaune pour le gros orteil, Rose pour le deuxième, Vert pour le troisième, Orange pour le quatrième et Violet pour le cinquième. J'insisterai sur la spécificité suivante : FLUO.
Ne vous inquiétez pas pour moi, je me suis remise de ce choc visuel ; et je suis somme-toute assez rassurée de n'avoir pas pu prendre de photo, car je ne suis pas sûre que le monde entier soit prêt pour une telle vision.

Les Petites Joies, I.

Jamais de ma vie je n'avais été aussi heureuse de rencontrer un LIDL.
Mon porte-monnaie m'en sera éternellement reconnaissant.
Merci mon Dieu.
Amen.

La Surprise.

AAAAaaaah !!!
Y'a des écureuils dans mon jardin !!!
J'ouvre le store ce matin et je vois deux écureuils grimper dans les arbres !
J'aime cette ville.

Les Housemates, épisode 2.

Suite de présentation de mes colocataires londoniens - moins détaillée qu'avec Richard, puisque tous les autres sont rarement dans la maison en fait - ;
dans l'ordre d'apparition en ma présence :

Ryder, membre de la gente masculine de la maison (ils sont 3, nous(=les filles) sommes 6), à ce que j'ai compris il s'occupe d'installer les lumières de Noël sur les arbres et les maisons dans tout Londres (bah ouais mieux vaut s'y prendre tôt dans une ville aussi vaste). Ryder a la particularité non désagréable d'être le sosie de Nate de Six Feet Under... (pour les connaisseuses...).
Sarah, vue en coup de vent, elle avait un étui de guitare avec sûrement une guitare dedans, et elle partait à la plage (à minuit un mercredi) pour le week end.
Sam, vient d'Afrique du Sud, j'en sais pas plus, mais elle est cool : c'est la première à avoir voté pour que ce soit moi la nouvelle coloc.
Eliza, comme je comprends pas tout ce qu'elle dit elle doit être bien Anglaise. Elle est à ce jour la détentrice de la palme du contraste tenue de soirée/tenue d'intérieur le plus marquant de ma courte vie.
Kate, qui en plus de circuler à vélo ressemble exactement à "La fille Bio". Je crois que comme Richard, ça fait un moment qu'elle habite la maison.
Sonya, arrivée y'a pas très longtemps il me semble. Pense à mon intégration sociale en me proposant des soirées avec ses amis français.
Et puis il reste Ed, que je n'ai pas encore rencontré parce qu'il est en voyage aux états-unis je crois, mais il rentre dans la semaine.

Voilà pour le rapide tour des habitants ! (pas grand-chose à dire à leur propos puisque je les ai très peu vus jusqu'à maintenant)

Les Gibis, part 1.

Expédition chez Wickes, le brico-dépôt anglais juste à côté de chez moi (pratique pour pécho des bricolos).
J'étais en quête d'un truc pour stopper l'eau de la douche, comme on met entre le tuyau et le pommeau pour arrêter l'eau quand on prend sa douche et qu'on s'est galéré 20 ans à régler la température.
Je voulais ça parce que je me suis dit que ça permettrait d'arrêter la cascade de la salle de bain au moins jusqu'à la visite du plombier.
Alors le truc a savoir déjà, c'est que les anglais ne connaissent pas ce système. Y'avait pas ça dans le magasin, mon colloc et le vendeur ne voyaient absolument pas de quoi je parlais quand je leur ai expliqué.
Bref. Là où je veux en venir, c'est que du coup avec Mr. le vendeur Wickes, on a cherché un autre système, qu'on a trouvé, à 5£. En gros 6€,en gros ça fait un peu chier de payer ce prix là mais tant pis.
Et bah croyez-le ou pas, le vendeur a déballé la pièce dont j'avais besoin, il me l'a fillé en faisant "in your pocket, shhtt (=chut en anglais)".
J'ai ouvert des yeux tout ronds, "sank iou sau meuch !".
Alors c'est cool, en Angleterre, t'as pas besoin de voler des trucs, les vendeurs te les donnent !

(peut être cette précision s'impose : j'étais en mini-jupe au brico-dépôt...)

Les Housemates, épisode 1.

Housemates = les gens avec qui on partage une maison. Je trouve ça grave plus classe que Flatmates, avec qui on partage seulement un appartement, ou grave méga plus classe que Roommates avec qui on partage une chambre (beurk).

Anywé. C'est donc un de mes housemates qui est venu me chercher à la station de métro, Richard, alias Richard, qui habite là depuis 7 ans, et qui connait apparemment Londres comme sa poche (trèèèès pratique pour les bons plans !).
Richard a la double particularité de comprendre un peu le français ET d'être guérisseur ; ce qui en soi n'a absolument rien à voir, mais ça me plait de faire des phrases comme les journalistes.

Donc mon intuition "maison de hippies" se confirme...

Il m'a expliqué qu'il guérissait moins les gens maintenant, il s'occupe davantage des lieux et des plantes (d'où aussi l'impression d'habiter dans une des serres du Jardin des Plantes de Paris avec les plantes immenses et partout).

La maison est donc saine, et je devrai vraisemblablement éviter les rhumes cette année !

Les araignées ici ne sont pas les vilaines noires et marrons, que j'ai côtoyé un peu trop à mon goût sous mon précédent toit, mais ce sont de jolies petites araignées tigrées et pas crochues, comme dans les jardins. Soulagement intense.
Ah et aussi, Fun Fact : la veille de mon arrivée, tout a déconné dans la maison. Plus d'internet, plus de téléphone, fuite d'eau dans la salle de bain, détecteurs de fumée qui déconnent et sonnent en pleine nuit...

J'espère très fort que c'est pas moi qui porte la poisse.

Heureusement tout est rentré dans l'ordre, sauf la fuite d'eau : l'eau coule non-stop dans la baignoire (de la sdb juste à côté de ma chambre) depuis mardi. Donc c'est cool j'ai l'impression de m'endormir près d'une cascade tropicale. So exciting.

Le Cupcake.

J'ai découvert... le cupcake parfait.
Oh my God.
C'était à Covent Garden, tout à l'heure, après être passée chez Lush pour avoir mon planning.
Je me balade un peu sous les arcades, et là je vois : Cupcakes + Tea !
Ok bah va pour un cupcake au chocolat alors...
Grand Dieu... Merveilleux.
Déjà le cupcake en lui même trop bon, bien chocolat-moelleux-beurré-réconfortant comme il faut.
Et le topping (= le dessus du cupcake) : au praliné, en forme de rose (oui messieurs dames ça existe) + et j'insiste sur le + :     PAILLETTES IRISÉES COMESTIBLES .

Comment ai-je fait pour ne pas faire une syncope ? je n'en ai aucune idée. J'ai pris une photo mais hélas mon appareil m'a lâché donc je ne peux pas vous montrer cette merveille aujourd'hui, et je me trouve malheureusement dans l'obligation d'y retourner pour prendre une nouvelle photo de la chose. Devoir et conscience professionnelle obligent.

L'Eurostar.

Ne jamais prendre l'Eurostar à Marne la Vallée, un mercredi soir...
Disneyland = environ 3,5 millions d'enfants anglais surexcités with chapeaux Mickey und serre-têtes Minnie, + ballons à l'hélium Stitch & friends dont les fils ne manqueront jamais d'essayer de t'étrangler au passage.
+ à peu près autant de poussettes et de valises, + compter environ deux parents par enfant, ce qui revient à presque 7 millions d'adultes, soit une population totale de 10 millions de personnes avec à peu près chacune leur volume en bagages, devant entrer dans un train suffisamment petit pour pouvoir passer sous un soit-disant tunnel sous la Manche.
Of Course.

Je n'ai aucune idée de comment cette communautés d'expats d'un jour au pays merveilleux de Donald & Cie a pu rentrer en entier dans le train, sans heurts, sans cris - euh, si, avec même beaucoup de cris  -, tout en me laissant ma place bien à moi réservée (les Gibis sont des gens formidables, même quand le train a 25 minutes de retard, personne ne squatte ta place), voiture 5 place 25 fenêtre, juste à côté de la place 26, c'est à dire le seul autre français du train. 
Amen.

Et le tunnel alors ? à vrai dire, le seul tunnel que j'ai vu, c'est soit tout le trajet parce qu'il faisait nuit noire donc en gros comme un tunnel déjà, et sinon, je pense que j'ai pris le tunnel du dodo aux environs de Lille, et puis une délicate voix m'a réveillée "PASSEPORT PLEASE !!!" un peu avant Calais, mais je crains de m'être de nouveau assoupie tout le temps de la traversée souterraine, puisque j'ai ouvert les yeux à "Next stop is ASHFORD". 
King's Cross est la gare la plus ouf du monde, avec une verrière d'à peu près 3 kilomètres par 6, et une ENORME pendule. 
Résisté très fort à l'envie d'aller voir un agent et de lui faire "ize ite bigue bène ?! hahaha !!", mais je me suis dit que déjà, j'étais française, et que en plus je pouvais pas courir avec mes 56,7kg de bagages...
Arrivée seine et sauve à Seven Sisters Station, où un de mes nouveaux collocs m'attendait, pour une petite promenade de 15 minutes jusqu'au :

52 North Grove
Tottenham
London N15 5QP
GREAT BRITAIN

(si je l'écris là c'est pour que vous en preniez bonne note !)